Le soir descend, porteur de paix et d'amertume
Le sang bat dans les veines au rythme ralenti
De la fin de journée les corps sont abrutis,
Demain matin le ciel se couvrira de brume.
Un air calme et cuivré circule entre les corps
Qui se recouvrent d'huile et sourient à la mort,
Programmés dans leurs gènes et dans leurs habitudes
Un cerf-volant hésite, ivre de solitude.
Le soir s'immobilise, le cerf-volant retombe
L'enfant est devant lui, il contemple la tombe
Dans les bâtons brisés, les restes de voilure,
Dans la parfaite indifférence de la nature.
L'enfant fixe le sol et son âme s'épure
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable,
L'océan redondant, l'huile et la chair minables
Il faudrait un vent fort, un vent inexorable.
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable.
Il faudrait un vent fort
Il faudrait un grand vent qui disperse ce sable.
L'océan redondant, l'huile et la chair minables
Il faudrait un vent fort, un vent inexorable.
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable.
L'enfant Et Le Cerf-volant Paroles effectuées par Jean-Louis Aubert sont la propriété et le copyright des auteurs, artistes et labels. Vous devriez noter que les paroles de L'enfant Et Le Cerf-volant effectuées par Jean-Louis Aubert ne sont fournies qu'à des fins éducatives et si vous aimez la chanson, vous devriez acheter le CD sur le site officiel de l'auteur